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QUELLE VÉRITÉ SE CACHE DERRIÈRE LE PARDON?

  • Photo du rédacteur: Alicia Jaquier
    Alicia Jaquier
  • il y a 7 jours
  • 2 min de lecture

LA BLESSURE QUE SEUL LE PARDON GUÉRIR.


Ma perception du monde m’a souvent joué des tours. Moi qui avais imaginé une vie emplie de douceur, de joie, de simplicité et d’amour, jamais je n’aurais imaginé que nous devions vivre tant de souffrances qui nous mènerai parfois à faire face à la maladie ?


Pourquoi avons-nous gardé cette colère en nous, et nous sommes-nous identifiés à elle, comme si elle devait définir notre identité ? Pourquoi n’avons-nous pas appris, dès l’enfance, à accueillir nos émotions, à les exprimer librement et sans honte ?


Se désidentifier de la souffrance, c’est faire un choix conscient : ne plus se positionner dans le rôle de victime ni dans celui de bourreau.


Le pardon demande du temps ; ce n’est pas un geste immédiat. Il demande à être traversé pleinement, à être accueilli comme un tsunami intérieur, qui vient balayer nos certitudes, nos valeurs figées, notre regard sur l’autre, sur la Vie.

Tout ce que nous croyions acquis n’était, au fond, qu’une illusion, un reflet des attentes et des projections que nous nourrissions sur nous-mêmes.


À travers les situations douloureuses que la Vie place sur notre chemin, nous comprenons qu’il nous faut franchir l’étape du pardon pour retrouver la paix intérieure, et cesser de nous identifier à notre douleur.


Le pardon ne consiste pas à excuser ou à minimiser ce qui s’est passé. Il est, avant tout, un acte de compassion envers soi-même.

Pardonner, c’est reconnaître nos erreurs, nos imperfections, nos limites, et nous accueillir tels que nous sommes : des êtres humains en chemin, faisant de leur mieux pour grandir.

C’est accepter notre vulnérabilité, et honorer ce mouvement d’évolution qui nous traverse.


Dans cette traversée, nous apprenons que rien n’est figé, que tout est appel au renouvellement infini. Nous comprenons que la souffrance n’est pas une erreur, mais une loi de la Vie.


La souffrance nous initie, elle nous dépouille, mais elle n’est pas contre nous. Bien au contraire : elle nous guide, toujours, vers le meilleur de nous-mêmes, elle nous ramène inlassablement à l’essentiel, comme un appel à aimer plus grand, au-delà de la blessure.


Alors, tel un serpent qui mue, nous pourrons enfin nous délester de l’ancien poids, de la mémoire figée, et respirer, peut-être pour la première fois, hors de la blessure.




 
 
 

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